Cakilier maritime – Cakile maritima – Brassicacées

Encore appelé roquette de mer, tétineimage de souris…

Plante alimentaire de la famille du chou, dont on retrouve la saveur dans ses feuilles charnues et salées.

Crue ou cuite, cette plante savoureuse embellira des salades composées, et ses fruits vous rappellerons le piquant de la moutarde.

Comme son nom l’indique, vous la trouverez en bord de mer, elle pousse dans le sable .

Bon appétit !

Christine Lapchin – Naturopathe

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Smoothie pommes/kiwi fenouil sauvage

DSCN8963 DSCN8965 fenouilLe fenouil est très courant, même dans le nord de la France.

En ce moment il sort ses feuilles faites de filaments verts, comme les feuilles du fenouil bulbeux que l’on trouve en magasin. En froissant une feuille, vous pourrez retrouver son parfum particulier et fort, sans risque de vous tromper.

Il est préférable de choisir des jeunes feuilles, tendres, plus âgées elles sont plus coriaces et ont une petite amertume.

– Prenez deux pommes bio, ne les épluchez pas, retirez juste le coeur,

– deux jeunes feuilles de fenouil,

– deux kiwis, épluchés, eux !

– une banane

– un peu d’eau

– un peu de gingembre si vous aimez.

Mettez tout ça dans un blender, et en route pour un smoothie !

C’est délicieux, vous aurez votre dose de fruits minimale pour la journée, vitamines, oligo-éléments, antioxydants etc., et vous bénéficierez des richesses d’une plante sauvage : le fenouil.

Les bienfaits du gingembre, ce sera pour un autre épisode !

Vous pouvez venir apprendre à reconnaître et à utiliser les plantes sauvages en suivant nos formations, renseignements ici.

Régalez-vous !

Christine Lapchin – Naturopathe

Plantes sauvages : ne pas faire n’importe quoi !

 

imageCe que je lis dans un groupe de personnes crudivores sur Facebook m’effraye et m’inspire ce post.

Il y a des personnes qui, partant du principe que le naturel n’est pas dangereux, pensent qu’il est facile et pas dangereux d’identifier des plantes vaguement, par photo, et que l’on peut les inclure avec bénéfice dans des jus végétaux.

Si cela est vrai pour un certain nombre de plantes, pour d’autres, comme plusieurs de la famille des Apiacées (ex Ombellifères), cela pourrait vous conduire à l’hôpital, voire entre 4 planches… en effet, il y a des plantes que l’on ne peut identifier qu’en prenant en considération tous leurs aspects, y compris les graines.

Ne cueillez que les plantes que vous êtes certains d’avoir bien identifiées, sans aucun doute possible.

Dans mes formations, je ne parle que des plantes pour lesquelles il n’y a aucun risque de se tromper avec les facteurs d’identification que je donne. Il n’y a alors aucun risque de confusion avec une plante toxique pour peu que l’on prenne en compte mes indications.

De la même façon, sur ce groupe de crudivores, certains ont été très étonnés que je conseille un lavage sérieux, avec trempage dans de l’eau vinaigrée. C’est très important, surtout lorsqu’on consomme les plantes crues ! Et pour celles qui poussent en milieu humide, comme le cresson, je conseille de ne PAS les consommer crues, mais au minimum blanchies (passées au minimum 30 secondes dans de l’eau bouillante).

Rappelez-vous : ce n’est pas parce que c’est naturel que cela est sans danger. La meilleure prévention d’accidents est la connaissance.

Christine Lapchin – Naturopathe et enseignante en reconnaissance et utilisation des plantes sauvages en ile de France

Formations plantes sauvages Ile de France

imageNous organisons des formations à la reconnaissance et l’utilisation des plantes sauvages comestibles et médicinales en Ile de France.

Les formations existent sous deux formes :

Par demi-journées au bois de Vincennes

Prochaines dates le 26 mai et le 30 juin (dimanches)

Par journées entières en Seine-et-Marne, accessible par le train. Canal du Loing ou forêt de Fontainebleau

Prochaines dates le 16 juin et le 7 juillet (dimanches)

Pour plus de renseignements et réservations, visitez le site de l’association Ortie, Pissenlit & Compagnie

Christine Lapchin – Naturopathe

 

Saumon et jeunes feuilles de berce – Heracleum sphondylium

La berce est très abondante dans certains secteurs. En ce moment elle sort des jeunes feuilles, qui sont un délice.Heracleum_spondylium_inflo

Lorsque vous les cueillez, la sève dégage un délicieux parfum de mandarine. C’est la meilleure façon d’être certain de ce qu’on cueille : se fier à l’odeur d’agrume.

Cette plante fait partie de la famille des Apiacées, anciennement Ombellifères.

Voici ma récolte du jour :

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Je fais bouillir de l’eau, après les avoir lavées je mets ces feuilles dans l’eau bouillante pendant deux minutes environ.

Après les avoir égouttées, on peut les servir, avec un filet d’huile d’olive, un peu de sauce soja.

La berce a vraiment un goût particulier et marqué, qui se marie très bien avec du saumon ou de la truite fumés.IMG_7573

Bon appétit !

Pour en apprendre plus sur les plantes sauvages, nous vous proposons des formations, au bois de Vincennes ou dans le secteur de la forêt de Fontainebleau, renseignements ici

Christine lapchin – Naturopathe

Makis aux plantes sauvages

2013-04-28 20.49.58Je suis dans ma période makis. Je trouve ça simple et bon, au goût et pour la santé !

La base est d’acheter des feuilles de nori séché. On en trouve en Biocoop, et parfois même en supermarché.

Je mélange le riz cuit avec une sauce faite de purée de sésame et vinaigre de riz. J’étale sur 1/3 de la feuille de nori. Je rajoute par exemple du saumon cru ou fumé, de la levure maltée, et des légumes : tiges de petit oignon nouveau et plantes sauvages :

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Maki au lamier blanc

j’ai fait un test avec du lamier blanc (Lamium album) ce qu’on appelle à tort « ortie blanche » mais qui n’a rien à voir avec la véritable ortie. C’est agréable. Pour en apprendre plus sur les plantes sauvages, venez suivre nos formations, renseignements ici.

Mon second essai, très concluant, a été de mettre des feuilles de fenouil sauvage, qui se marie particulièrement bien avec le poisson, et des feuilles de pissenlit.

Il n’y a plus qu’à refermer, en roulant la feuille de nori, et mouiller un peu la partie encore sèche pour faire adhé

rer.

Bon appétit !

Christine Lapchin – Naturopathe

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Maki au fenouil et pissenlit

Pimprenelle – Sanguisorba minor – Famille des Rosacées

2013-04-22 14.22.29Cette plante se met à bien pousser, malgré le froid en région parisienne, c’est tout de même le printemps !

La pimprenelle pousse en rosette, qui peut atteindre une certaine hauteur, surtout quand elle se met à faire ses fleurs : jusqu’à 50 cm de haut.

On l’utilise en ajout dans les salades, qu’elle parfume d’une note assez forte de concombre/noix verte. C’est parce qu’elle est très parfumée qu’on ne l’utilise qu’avec parcimonie.

Vous pourrez en apprendre plus sur les plantes sauvages en venant suivre nos formations, plus d’infos ici.

Sa cousine la sanguisorbe, ou grande pimprenelle, ressemble beaucoup à la petite,  elle est simplement nettement plus grande. Elle a été utilisée pour ses vertus hémostatiques.

 

Christine Lapchin – Naturopathe

Alliaire – Alliaria petiolata

20130421-202316.jpgL’alliaire est un des meilleurs légumes de printemps.

On le trouve souvent en colonie importante, ce qui rend sa cueillette assez rapide.

L’intérêt gustatif de cette plante est sa saveur d’ail, marquée mais pas trop forte.

L’alliaire fait partie de la famille des choux, les Brassicacées, et  à ce titre contient des composés soufrés très utiles pour la santé.

Inconvénient : la plante ne supporte ni la cuisson ni d’être séchée : la saveur d’ail disparaît… on peut par contre penser à la congeler, pour l’utiliser crue en ajout aux salades.

Autrefois cette plante était mâchée pour lutter contre la pyorrhée dentaire.

En Ile de France, en ce moment, vous la trouverez comme sur ces photos. On cueille le haut, là où la tige est encore tendre, et les feuilles plus grandes une à une. Les fleurs vo20130421-202323.jpgnt se succéder, et des siliques vont orner la tige de la plante au fil de temps, se présentant comme de tout petits haricots, qui contiendront les graines de la plante.

Si vous êtes patient, vous pourrez récolter ces graines pour en faire un condiment piquant, du type du poivre.

Pour en apprendre plus sur les plantes sauvages, vous pourrez nous retrouver à l’association Ortie, Pissenlit & Compagnie qui organise des formations.

Christine Lapchin – Naturopathe

Délicieuse express roulade de crudités

20130316-162145.jpgVoici une recette qui n’est pas de mon cru, je vous propose de rajouter à la recette, ou remplacer des ingrédients par des plantes sauvages.
En ce moment en Ile de France, on peut y mettre des feuilles et fleurs de pissenlit, des fleurs de tussilage, de la mâche sauvage, de jeunes feuilles d’orties et d’alliaire.
Attention si vous n’avez jamais utilisé de feuilles de nori : si vous voulez manger tout de suite la préparation, utilisez un spray d’eau pour humidifier les roulades. Ou sinon, laissez attendre au frigo, le temps permettra à la préparation d’humidifier les feuilles de nori.
Voici mon essai, avec feuille de chou rave, feuilles et tiges de céleri branches, radis noir, tartare d’algues, rondelles de saucisse de tofu :
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Christine Lapchin – Naturopathe

Délicieuse express roulade de crudités

Photos par Melle Pigut
Quand l’hiver ne semble pas tout à fait décidé à partir, mais que le printemps commence périodiquement à pointer le bout de son nez, il peut arriver que notre corps ne sache plus tout à fait où il en est… Heureusement, les végétaux crus sont de formidables alliés pour affronter cette transition en pleine forme !

Alors afin que l’on puisse tous profiter des bienfaits des légumes de saison, j’ai eu envie de partager un de mes petits repas préférés du moment. Il s’agit d’un mélange de jolies crudités agrémenté d’une petite crème de sésame pour la gourmandise, le tout doublement enroulé de salade et d’algue nori. Ce rouleau rapidement préparé est bien sûr délicieux et donc tout aussi rapidement mangé !

La recette

Rendement : 2 rouleaux (pour 1 personne)

Temps de préparation : environ 15 minutes

Ingrédients :

  • 1 feuille de nori grillée (« algue à sushi »)
  • 2 feuilles de salade (laitue ou autre)
  • 100 g de radis blanc (daïkon)
  • 15 g de betterave Chioggia
  • 1 c. à soupe de vinaigre de riz
  • 2 c. à café de graines de sésame
  • 1 c. à café de crème de sésame
  • Crème de sésame (pour une douzaine de c. à soupe)
  • 100 g de graines de sésame
  • 40 ml de jus de citron (4 c. à soupe)
  • 100 ml d’eau
  • ½ à 1 c. à café de sel

Préparation :

1. Nettoyer tous les végétaux à l’eau.

2. Râper finement le radis à l’aide d’une râpe ou d’un robot ménager, ou bien le hacher avec un couteau. Le déposer dans un bol et ajouter le vinaigre de riz ainsi que le sésame. Mélanger et réserver.

3. Préparer la crème de sésame en mixant tous les ingrédients jusqu’à l’obtention d’une texture extra-crémeuse.

4. Découper la betterave en fins bâtonnets.

5. Sur une planche ou un tapis à sushi, placer la feuille de nori. Déposer les deux feuilles de salades de manière à couvrir toute la longueur du plus grand côté du rectangle de nori (elles recouvrent alors environ la moitié du côté le plus petit).

6. Répartir la préparation de radis le long des deux feuilles de salade. Étaler la crème de sésame par dessus puis déposer les bâtons de betteraves.

7. Refermer les feuilles de salade sur elles-mêmes puis enrouler le tout dans la feuille de nori. Découper le gros rouleau en deux et déguster.

Quelques astuces :

  • Ce rouleau n’est pas du tout fermé « hermétiquement » mais la feuille de nori est suffisamment enveloppante pour que le tout se tienne lorsqu’on le mange.
  • En cas de grosse faim, on peut ajouter une portion de céréale pour compléter le repas ou préparer un autre rouleau.
    La peau des betteraves peut parfois être désagréable au goût, dans ce cas, il suffit de l’éplucher. Bien sûr, on peut varier les crudités utilisées en employant par exemple de la carotte ou pomme à la place de la betterave et du radis noir ou rose, ou encore du chou blanc à la place du radis blanc. Finalement, il est préférable de choisir les radis plutôt petits pour éviter qu’ils ne piquent trop.
  • Pour la crème de sésame, si on ne dispose pas du matériel adéquat pour mixer les graines de sésame, pas de soucis, on peut utiliser du tahini (purée de sésame, disponible en magasin d’alimentation naturelle). Il suffit alors de mélanger le tahini avec un peu de jus de citron, de sel et d’ajouter de l’eau jusqu’à l’obtention une texture bien crémeuse. Cette crème de sésame peut aussi être remplacée par de la purée d’umeboshi pour varier les plaisirs.

À propos de l’auteur…

Melle Pigut, utopiste, partage ses recettes, ses conseils et réflexions sur son site PIGUT. Grande amoureuse de la vie, elle cumule de multiples passions qui l’inspirent dans sa cuisine végétale. Ses préférences vont vers les produits bio de saison, autant que possible locaux, qui l’amènent vers d’inventives recettes!

Pissenlit – Taraxacum officinale – famille des Astéracées

Le pissenlit, vous connaissez ? oui, oui, me direz-vous.

Hé bien en formation, j’ai pu me rendre compte que non, en fait c’est assez flou.

Le problème, c’est qu’il existe selon certains botanistes plus de 2 000 variétés de pissenlit… ce qui explique la grande variabilité des formes des feuilles.

Ensuite, il existe beaucoup d’autres plantes dont les feuilles ressemblent au pissenlit. Rassurez-vous : elles ne sont pas toxiques.

D’abord, les feuilles de pissenlit forment une rosette comme sur cette photo :2013-03-09 12.33.35

Ensuite, les feuilles ne sont pas poilues. Elles peuvent être plus ou moins découpées : de très découpées comme ici à pas du tout dentées.

Les fleurs poussent sur une tige : une seule fleur par tige.

Qu’est-ce qu’on en fait ? Les feuilles, vous le savez, se mangent en salade quand elles sont jeunes. On peut aussi les cuire, quand elles sont plus âgées.

Les fleurs, pas du tout amères, peuvent se rajouter aussi dans les salades, ou se cuire également, par exemple dans des oeufs brouillés.

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La racine aussi peut se manger, mais elle est amère.

En Ile de France, ça y est, le pissenlit est de sortie ! J’en ai cueilli une bonne quantité ce matin.

Ses qualités ?

Comme son nom l’indique, le pissenlit est diurétique, et aide à se nettoyer des divers polluants.

Sa qualité la plus reconnue est sont action au niveau du foie. A la fois il fait fabriquer plus de bile au foie (cholérétique), ensuite il la fait plus évacuer de la vésicule biliaire (cholagogue). Ce qui veut dire qu’il fait évacuer plus de déchets, et que grâce à l’évacuation de la bile il lutte contre la constipation liée à la paresse du foie. La racine est pour cela plus efficace que les feuilles, environ deux fois plus. Mais si on arrache la racine, la plante ne repoussera pas…

Ses feuilles contiennent de bonnes proportions de vitamine A, C, de protéines complètes, et d’oligo-éléments, en particulier de calcium (si vous aviez peur d’en manquer depuis que vous avez arrêté les laitages…)

Vous le voyez, la salade de feuilles de pissenlits est à adopter d’urgence pour une cure de printemps !

Vous pouvez venir suivre une formation de reconnaissance et utilisation des plantes sauvages au bois de Vincennes ou près de Fontainebleau. Plus d’informations ici.

Christine Lapchin – Naturopathe

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