Le pissenlit, vous connaissez ? oui, oui, me direz-vous.
Hé bien en formation, j’ai pu me rendre compte que non, en fait c’est assez flou.
Le problème, c’est qu’il existe selon certains botanistes plus de 2 000 variétés de pissenlit… ce qui explique la grande variabilité des formes des feuilles.
Ensuite, il existe beaucoup d’autres plantes dont les feuilles ressemblent au pissenlit. Rassurez-vous : elles ne sont pas toxiques.
D’abord, les feuilles de pissenlit forment une rosette comme sur cette photo :
Ensuite, les feuilles ne sont pas poilues. Elles peuvent être plus ou moins découpées : de très découpées comme ici à pas du tout dentées.
Les fleurs poussent sur une tige : une seule fleur par tige.
Qu’est-ce qu’on en fait ? Les feuilles, vous le savez, se mangent en salade quand elles sont jeunes. On peut aussi les cuire, quand elles sont plus âgées.
Les fleurs, pas du tout amères, peuvent se rajouter aussi dans les salades, ou se cuire également, par exemple dans des oeufs brouillés.

La racine aussi peut se manger, mais elle est amère.
En Ile de France, ça y est, le pissenlit est de sortie ! J’en ai cueilli une bonne quantité ce matin.
Ses qualités ?
Comme son nom l’indique, le pissenlit est diurétique, et aide à se nettoyer des divers polluants.
Sa qualité la plus reconnue est sont action au niveau du foie. A la fois il fait fabriquer plus de bile au foie (cholérétique), ensuite il la fait plus évacuer de la vésicule biliaire (cholagogue). Ce qui veut dire qu’il fait évacuer plus de déchets, et que grâce à l’évacuation de la bile il lutte contre la constipation liée à la paresse du foie. La racine est pour cela plus efficace que les feuilles, environ deux fois plus. Mais si on arrache la racine, la plante ne repoussera pas…
Ses feuilles contiennent de bonnes proportions de vitamine A, C, de protéines complètes, et d’oligo-éléments, en particulier de calcium (si vous aviez peur d’en manquer depuis que vous avez arrêté les laitages…)
Vous le voyez, la salade de feuilles de pissenlits est à adopter d’urgence pour une cure de printemps !
Vous pouvez venir suivre une formation de reconnaissance et utilisation des plantes sauvages au bois de Vincennes ou près de Fontainebleau. Plus d’informations ici.
Christine Lapchin – Naturopathe